@Durand
 
 un article du « National Interest » : Quatre échecs de vaccins dans l’histoire (des leçons pour un vaccin contre le coronavirus ?)
 
« Lors de The ’cutter incident’ de 1955, certains lots de vaccin antipoliomyélitique donnés au public contenaient du poliovirus vivant, même s’ils avaient réussi les tests de sécurité requis. Plus de 250 cas de polio ont été attribués aux vaccins produits par une entreprise, Cutter Laboratories. L’erreur a entraîné de nombreux cas de paralysie et le vaccin a été rappelé dès que de nouveaux cas de polio ont été détectés.

 
« En 2017, les Philippines ont mis fin à un programme de vaccination contre la dengue en milieu scolaire après des rapports faisant état de complications et de plusieurs décès liés au produit appelé Dengvaxia. Le fabricant français, Sanofi Pasteur, a déclaré par la suite que le vaccin présentait un risque pour les personnes n’ayant pas été préalablement infectées par l’un des quatre stéréotypes de la maladie. Le résultat a été qu’il a en fait augmenté le risque qu’un enfant contracte une forme plus grave de la maladie.
 
« Vient ensuite la vaccination généralisée contre la maladie infantile qu’est la rougeole. Au début des années 1960, des milliers d’enfants ont reçu un vaccin inactivé particulier, de sorte que s’ils étaient exposés au véritable virus de la rougeole, ils développaient une rougeole atypique. Celle-ci se caractérisait par une forte fièvre, de graves douleurs abdominales et une inflammation pulmonaire et nécessitait souvent une hospitalisation. Ce vaccin particulier a finalement été retiré.
 
« Le dernier cas concerne la tentative de vaccination contre le virus respiratoire syncytial (VRS). Les enfants traités avec un type de vaccin dans les années 1960 ont développé une forme aggravée de la maladie, souffrant souvent d’une forte fièvre, d’une bronchopneumonie et d’une respiration sifflante. Des dizaines d’entre eux ont fini par être hospitalisés et deux sont morts. Il n’existe toujours pas de vaccin pour prévenir l’infection par le VRS, mais les scientifiques travaillent d’arrache-pied pour en développer un, selon les CDC. »