@moderatus
Il y a toute une néo bureaucratie qui est née et s’est infiltrée dans les services publics : santé , EN, etc etc ...
Parasitaire , elle détourne de l’argent par rapport aux besoins du terrain : on vire des soignants mais on embauche des gens pour ouvrir , décortiquer des dossiers ...
Il y a des textes des décrets qui obligent les agents de terrain à remplir des questionnaires ,multiplier des évaluations contrôler la « productivité » des agents : les soins infirmiers ont été chronométrés , parcellisés .
Parler aux patients ne fait plus partie du boulot : faut courir d’un soin à un autre .
Et c’est en acceptant ces enquêtes , ces évaluations que se constituent les dossiers qui tombent dans les mains de statisticiens , de spécialistes de l’organisation du travail , sans parler des chefs petits et grands qui veillent à la bonne marche et à la rentabilité des dits services publics .
il s’ensuit une casse terrible de gens qualifiés qui n’en peuvent plus d’être fliqués , transformés en machines à... : maladies , démissions , suicides etc etc ....
On a transformé des métiers sains , humains en robots humains .
Alors par dessus s’ajoute l’I.A parce que in fine faut faire tourner la bureautique , les ordinateurs, les informaticiens ,les spécialistes , accumuler les dossiers , multiplier les agents de gestion ...
Et à coté les malades, les patients se retrouvent seuls toute la journée , souvent branchés à des machines magiques qui assurent une sécurité de pacotille .
Une électrode qui se débranche est plus rien d’important n’arrive au terminal de surveillance .
Il fut un temps où les infirmières passaient régulièrement vérifier les TA, les rythmes cardiaques et autres paramètres ...
Maintenant c’est fini .
C’est automatisé mais souvent ça tourne dans le vide et on passe à côté de véritables alertes qui étaient autrefois d’ailleurs souvent signalées par les malades eux mêmes .