Ancien collectionneur et tireur FFT, j’ai fréquenté le milieu des stands civils pendant quelques années. L’ambiance y était plutôt calme, les excités ne restant pas longtemps, trop contraints par des législations (qui se durcissaient au fil des années) et surtout des responsables de pas de tir qui ne laissaient rien passer au niveau sécurité et comportement. En cas de demande d’une détention d’arme personnelle, leur avis pesait lourd dans l’enquête de police prévue.

Personnellement, je tirais avec avec un 22 Long Rifle prêté par le stand et laissé sur place. Un engin prévu pour les compétitions olympiques et dont le prix était bien au delà de mes possibilités financières. Les plus ‘’riches’’, eux, étaient autorisés à tirer avec leurs revolvers (qui pouvaient aller jusqu’au 357 Magnum quand même…) mais transportés démontés. Aucun pistolet genre Glock ni fusil d’assaut n’était autorisé.

Quant aux armes à poudre noire, évoqués par Nicolas M, c’est encore autre chose. On est là dans un domaine à cheval entre la collection et le tir. Vu la diversité des modèles, des calibres et le prix des cartouches, leurs possesseurs étaient amenés, à la longue, à fabriquer eux même leurs munitions avec un matériel spécifique qui n’était pas donné et ça prenait du temps. Sans compter le nettoyage après, une vraie corvée. Bref, on était loin du profil du défourailleur compulsif… De toute façon, à mon stand, c’était interdit pour cause de ventilation insuffisante (vous avez déjà tiré à la poudre noire ? Il se passe un certain temps avant d’y revoir clair…).

Alors, bien sûr, tout ça peut tuer, mais en cas de pétage de plomb, n’importe quoi d’autre peut aussi faire l’affaire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arme_par_destination

Pour les États-Unis et leur rapport aux armes, c’est quand même le seul pays que je connaisse qui s’est fondé sur un génocide.