@ alinea

« Le cerveau a plus d’un tour dans son sac pour nous protéger »

Y compris d’une lente et douloureuse agonie.
L’une de mes soeurs était atteinte d’un Alzheimer qu’elle refusait d’admettre mais qui, à ses moments de lucidité, la mettait dans un état de grande détresse.
Elle est décédée d’un AVC qui l’a emportée en quelques jours. Il est probable que cet AVC a été sa manière de fuir l’irréversibilité de sa maladie.

« la mère d’une amie était morte en randonnée dans les Alpes, en glissant dans une ravine »

C’est arrivé au fils d’un de mes amis, parti le 7 juillet 1996 pour une randonnée solitaire et sans difficulté de quelques heures dans la Haute-Maurienne. Victime d’une chute malencontreuse dans un ravin boisé, mais seulement blessé, il est probablement mort de froid sans que les secours puissent le chercher : dès le soir et durant les trois jours suivants, le temps a en effet été exécrable avec une forte chute des températures et beaucoup de neige et de verglas. A tel point que l’étape du Tour de France du 8 juillet a dû être amputée du passage au Galibier cette année-là. Le corps n’a été retrouvé que l’été suivant.