Commentaire de Jean-Luc Picard-Bachelerie
sur Décryptage de la novlangue néolibérale n°3
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Le concept du néolibéralisme définit par Walter Lippmann, prévoit une réduction du rôle de l’Etat sur les fonctions régaliennes (police, justice, armée comme pour l’ultralibéralisme) mais en conservant l’éducation et la santé car il faut formater les gens. Le tout chapeauté par un « gouvernement invisible » d’experts comme Mc Kinsey.
L’autoritarisme de Macron est une dérive car le néolibéralisme se veut doux, lénifiant. Le consentement doit se faire sans douleur, inconsciemment. D’où le rôle de l’Etat et surtout des cabinets d’experts en psychologie comportementale. L’autoritarisme et la violence sont des signes d’échec pour le néolibéralisme. Je pense que si Macron en arrive là, c’est parce qu’il est tenu à des engagements vis-à-vis de ceux qui lui ont permis d’arriver au pouvoir. Et puis, je crois, qu’il a toujours voulu être le premier de la classe.