@Alexandre Gerbi
Je n’ai pas le sentiment d’avoir insinué que Perronne racontait n’importe quoi sur toute la ligne. Même si ses affirmations sur les fausses couches et le pangolin ne m’encouragent pas à lui accorder toute ma confiance. Comme je le dis dans l’article, on ne peut pas — surtout en tant que simple citoyen amateur — juger la totalité du discours d’un scientifique comme Perronne. Alors comment peut-on se faire un avis sur lui, si on ne renonce pas totalement à penser par soi-même ? En ciblant quelques-unes de ses déclarations et en les vérifiant autant que possible. Il y a deux exemples dans l’article, mais on aurait pu en prendre d’autres, en piochant quasiment au hasard dans son discours. Il faudrait d’ailleurs comprendre qu’on peut débunker quelqu’un sans forcément chercher à lui nuire. On peut apprécier une personne, de manière générale, et mettre en évidence une erreur ou un mensonge de cette personne. Ce qui me choque dans les réactions de certains, c’est que, si on aime bien Perronne, si on juge la plupart de ses dires intéressants (comme c’est votre cas), on ne doit pas les rectifier s’il y a lieu. Je ne sais pas ce qu’il y a dans la tête des débunkers professionnels, peut-être qu’ils n’exercent leur critique que sur des « ennemis », mais ce n’est pas mon cas. Ensuite, et je suis désolée que cela ne soit pas perçu (par les commentateurs présents), il y a parfois de la légèreté et de l’ironie dans ce que j’écris. En présentant Rudy Reichstadt comme un « moine soldat », je reprends une expression entendue dans une émission plus que critique, mais souvent drôle, qu’E&R lui avait consacré, avec François Belliot. Et quand je parle de « 5ème Dan », je faisais référence à un sketch de Dieudonné. Mais tout le monde n’a manifestement pas ces références ironiques en tête. Et beaucoup ont un esprit de sérieux vraiment écrasant...