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Comme dit tardivement sur votre premier opus, cherchez ce qu’est l’UCC, le congrès ukrainien du Canada. Vous y trouverez sa réorientation depuis 1945 avec l’accueil par le Canada, soutenu par les américains et les britanniques, des membres de la Waffen SS Galicie condamnés pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité par le tribunal de Nuremberg.

Vous pouvez aussi recouper l’histoire de la vice première ministre canadienne, Chrystia Freeland, petite fille du nazi Mykhailo Chomiak, chef de l’OUN-M, celui qui a repris en 1940 le journal Krakivski Visti par spoliation d’un juif et a utilisé ce journal jusqu’en 1945 pour faire l’apologie du nazisme, du combat contre les bolchéviques et pour l’extermination des juifs et des tziganes.

L’OUN avait dès 1932 tous les principes du nazisme dans ses statuts et les discours de ses dirigeants. L’aide apportée aux nazis allemands n’est pas du tout opportuniste, il est dans la droite ligne de ce que défendait l’OUN et sa branche armée l’UPA.

Depuis 1991, comme l’a écrit l’historien expert du nazisme ukrainien Grzegorz Rossolińsli-Liebe, les descendants du nazisme de la seconde guerre ont introduit, dans la culture ukrainienne occidentale, les fondamentaux du nazisme que sont épuration ethnique et la lutte anti russe (bolchévique). Sa phrase intéressante sur le sujet est : La politique mémorielle postsoviétique en Ukraine a complètement ignoré les valeurs démocratiques et n’a développé aucune sorte d’approche non apologétique de l’histoire. L’Ukraine occidentale s’est construite depuis 1991 sur l’apologie du nazisme ukrainien des années 30 à 45.