Commentaire de Luc-Laurent Salvador
sur Corrida & victimisme


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 26 novembre 2022 14:29

@alinea

Alors là quelle claque ! Quel régal aussi. Grand merci pour cet excellentissime texte qui, il y a dix ans déjà, avait exprimé avec force, lyrisme et une richesse de détails tout ce que j’ai laborieusement essayé d’expliquer et bien plus encore.

Mon second article ne sera finalement qu’une tentative pour ressaisir d’une manière girardienne mais aussi chrétienne les thématiques sacrificielles que tu as si justement présentées, en particulier dans leur dégénérescence actuelle.

J’invite expressément tous les lecteurs de ce fil de commentaires qui veulent mieux comprendre la nature de la corrida à aller lire alinea, son Féria donne toute sa chair au squelette conceptuel que j’ai proposé ici !

L’effort d’écriture de mon texte a ainsi été récompensé bien mieux que je ne l’aurais espéré et cela aurait pu s’arrêter à la seule formule « Le taureau de boucherie est abattu, comme on arrache une carotte ». Il me semble que tout est dit là de la barbarie et de l’hypocrisie du système bienpensant qui prétend interdire la corrida et qui est d’une parfaite cécité relativement à sa propre violence comme pour tout ce qui touche à la dimension sacrée et, en premier lieu, les pratiques sacrificielles.

Mais bon, je m’arrête là, ton Féria a déjà tout dit de ce que je cherchais à dire aujourd’hui.

Je vais pouvoir tranquillement me consacrer à la suite ou plutôt l’aboutissement de cette démarche qui, pas sûr que ça te plaise, concerne le sacrifice chrétien, en particulier la croix mais aussi l’ostie. C’est bien sûr le sang qui réunit le tout.


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