Commentaire de Luc-Laurent Salvador
sur Corrida & victimisme


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 26 novembre 2022 17:42

@Radix

La piste du sacrifice humain est très intéressante et je comptais bien l’explorer. D’où l’image associant le taureau et l’homme dessus.
Ils forment une unité en fait, comme les deux boucs du rituel de Yom Kippour. Seul l’un des deux est sacrifié.
Au début de l’humanité c’était l’homme, puis assez vite l’animal a servi de substitut avec la chasse et l’élevage.
Mais le torero reste associé au toro et cela s’entend jusque dans le nom.
Par une sorte de tirage au sort (comme dans Yom Kippour) réalisé sous la forme d’une danse ritualisée, une danse de mort, le Ciel décide de qui va mourir... pour le bien de tous.
C’est ça un sacrifice.
Et nous sommes bien d’accord qu’il n’y a pas plus à interdire les corridas que les sacrifices religieux qui s’opèrent encore ici et là (tout autour de chez moi en particulier).


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