Commentaire de Adèle Coupechoux
sur Corrida & victimisme
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@Luc-Laurent Salvador
Je ne suis pas dans la tête de qui que ce soit. Si l’homme va au combat, il déserte aussi parfois. Donc il peut tout à fait être lucide sur ce qui l’attend. Il n’est pas forcément galvanisé, et s’il l’est, il ne le reste pas longtemps devant la boucherie qu’est la guerre.
Je ne suis pas davantage dans la tête d’un taureau ou encore d’un soldat et pas plus dans celle d’un lion. Comment savez-vous que comme le soldat, il y va en conquérant, porté par la volonté d’en découdre et de dominer l’adversaire ? Comme un lion.
Ca fait très Walt Disney tout ça, et c’est surtout de l’anthropomorphisme
Moi, je ferai tout pour éviter le combat, pas comme une souris qui se retrouve prise au piège même si j’ai l’impression d’en être une parfois. Mais comme moi-même pour ne pas me faire exploser.