Le logement et l’insertion de tous les jeunes qui sont présents sur notre territoire est effectivement une priorité. Mais on comprend par ailleurs le point de vue de ceux qui demandent que le nombre de nouveaux arrivants qu’il faut assister cesse d’augmenter, car les capacités d’accueil sont dores et déjà saturées et ne peuvent augmenter indéfiniment.

Si on regarde le budget général 2022, il est d’environ 450 milliards et les recettes de 300 milliards, donc 150 milliards de déficits alimenté par l’edettement. Quand on nous dit que le déficit est de 5 % du PIB, le chiffre parait faible, mais rapporté au budget lui-même, c’est 150/450 soit près de 33% de déficit.

Or quoique ce soit sur quoi on se penche, on entend affirmer qu’il n’y a pas le compte et qu’il faut considérablement augmenter la dépense : enseignement, santé, sécurité, défense, investissement public... Le concept du ’’quoi qu’il en coute’’ entraine la conviction que ’’tout est possible’’. Çà ne peut pas durer éternellement.

Prioriser veut dire que ’’ça on doit le faire’’, et ’’ça on ne peut pas le faire’’. Par exemple alimenter une guerre au loin en vidant nos arsenaux qu’il faut alors regarnir, ça n’est pas une priorité nationale. Acheter au prix fort du gaz de schiste liquéfié transporter par méthanier depuis d’autres continents, ce n’est pas notre intérêt national, ça plombe nos couts de production, notre pouvoir d’achat, et ça fait plus de dégâts sur la planète. Alors oui, ce sont des exemples ’’orientés’’, mais après tout, nos média encensent Zelensky de faire passer l’intérêt national de son pays avant tout, faisons de même pour le nôtre.