@moderatus

Publier son avis est possible.

Publier des propos désobligeants l’est aussi.

Si cela fait du bien à l’auteur, pourquoi pas ?

Il peut mesurer sa popularité auprès de partisans des mêmes points de vue.

Publier des éléments de preuve, à l’appui de son avis et de ses propos désobligeants, est pourtant un échec total, que l’on constate avec lassitude et amusement.

La partialité empêche de prendre du recul.

Aligner des faits (ou des pseudo faits) sans aucune pertinence est une pratique répandue, très souvent malhonnête.

Les exemples ne manquent pas d’inondations de données, parfois même sourcées, à l’appui de préjugés qu’on veut cacher.

Ce n’est pas le cas de publications correctement construites, où les données présentées sont pertinentes, et autorisent le lecteur à construire une opinion solide. Exemple Décoder l’éco.

Mais sur quoi peut on échanger ?

En théorie, ce devrait être, dans l’ordre :

1. des faits établis

2. des sources vérifiables

3. des propositions d’analyses de ces faits et sources

4. sans aucun propos péjoratif ni jugement de valeur.

Or on voit tous venir de loin de tristes experts de langue de bois,

qui ont d’abord besoin de se positionner comme des examinateurs objectifs de la réalité,

très souvent sous un seul angle soigneusement sélectionné,

dont ils se gardent bien de présenter une synthèse,

pour finir par déverser leurs a priori comme s’ils avaient démontré quoi que ce soit.

On a ici pas mal de ces faussaires genre rakoto.

SI on dit que les gens qui pensent être de droite (comme ceux qui n’ont pas trouvé de place à droite) préfèrent la liberté, cela paraît un fait évident.

Attention, la liberté est ici celle du renard libre dans les poulaillers libres … la notion de liberté est donc très tendancieuse.

Mais si l’on souligne que ces gens n’ont aucune attirance pour l’égalité et la fraternité, il est bien possible qu’on se fasse insulter par des enragés furieux d’être démasqués …

Bon, on sait bien que les préférences de chacun sont construites sur des expériences de vie complexes et particulières. Chacun son baluchon.

Ce qui nous intéresse, ce sont les faits, les sources, les propositions d’analyse.

On n’en trouve pas assez ici.