Commentaire de njama
sur Quand le Tamazight fut une victime collatérale de la religion


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njama njama 1er février 2023 11:07

"C’était le cas avec le Judaïsme, puis avec le Christianisme, et enfin avec l’Islam. Les Berbères furent un peuple très spirituel et attaché à la croyance, ce qui justifie, au demeurant, le polythéisme dont ils furent célèbres. En conséquence, malgré leurs résistances du départ, ils embrassèrent vite les nouvelles religions.« 

Chaque nouvelle Révélation prophétique ramène à l’Essentiel, au Spirituel, désencombrant le superfétatoire, l’empilement de rites, absurdes parfois, de coutumes, d’interdits décrétés par quelques hiérophantes autoproclamés le plus souvent, de dogmes théologiques autant d’amphigouris venues se greffer sur chacune en obscurcissant la nitescence des Paroles Révélées, pour alourdir le Spirituel et façonner façonner petit à petit la religion. Le Talmud pour exemple dans le judaïsme, mais pareillement dans le christianisme précocément dès le Concile de Nicée en 325 qui n’avait pas grand chose d’œcuménique, l’empereur Constantin faisant farouchement par la suite la guerre à tous ceux qui n’étaient pas »trinitaires« , à tous ceux qui ne pensaient pas comme eux, et qui ne reconnaissaient pas cette nouvelle Verticalité du pouvoir temporel, du nouveau Patriarcat qui mariait religion et politique.

La Révélation est le fait de Messagers (rasūl), de Prophètes (nabiy), la religion est ce que les hommes en font, en ont fait par la suite.

Il était donc logique, que les »Circoncellions", ces Berbères prolétaires,

ouvriers agricoles ou artisans, se rallient au Donatisme qui préservait au moins leurs « racines culturelles », leur langue et l’âme berbère.


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