« Qui a dit : Egalité entre les hommes et les femmes ?  »
D’une part, les femmes qui revendiquent des droits qu’elles ne connaissaient pas.
D’autre part, l’homme qui, s’étant fait une supériorité factice par l’instruction, et étant arrivé à se croire véritablement supérieur à la femme, veut bien faire une concession, c’est-à-dire qui veut bien laisser le « vaincu » occuper une partie du terrain qu’il a conquis, mais, à la condition qu’il n’en sera pas expulsé ; il veut bien partager la conquête, il ne veut pas abandonner ce qu’il a enlevé par la force et qu’il considère, aujourd’hui, comme légitimement à lui.
Cela dit, il s’est trouvé, dans tous les temps, des hommes meilleurs que les autres qui ont eu une sorte de honte de cette injustice, qui l’ont comprise, et même, qui ont protesté, quoique cette injustice était établie à leur profit.
Mais, jetant les yeux autour d’eux et ne rencontrant, partout, que des femmes privées de toute culture sérieuse, et livrées à toutes les futilités, on comprend qu’ils n’aient pas encore reconnu, dans la femme, la Grandeur et l’Éducatrice de l’avenir. Ils ont demandé, seulement, que la femme soit considérée comme l’égale de l’homme.
Dans son ouvrage « Autorité Spirituelle et Pouvoir Temporel », René Guénon écrit : « Le principe de l’institution des castes, si complètement incompris des Occidentaux, n’est pas autre chose que la différence de nature qui existe entre les individus humains, et qui établit parmi eux une hiérarchie dont la méconnaissance ne peut amener que le désordre et la confusion. C’est précisément cette méconnaissance qui est impliquée dans la théorie « égalitaire » si chère au monde moderne, théorie qui est contraire à tous les faits les mieux établis, et qui est même démentie par la simple observation courante, puisque l’égalité n’existe nulle part en réalité  ».
Suite