Commentaire de Nicole Cheverney
sur Sophie Binet, la divine surprise de la CGT
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Elle coche à toutes les cases de la Macronie.
Elle utilise à merveille la langue de coton et les formules de l’ingénierie sociale.
Un exemple : lors de son interview devant Léa Salamé et Morand, elle affirme ses principales préoccupations : porter les femmes aux postes de pouvoir, et elle est très soucieuse de faire « décarboner », se référant au GIEC. Elle avoue même que décarboner passe avant le problème des retraites. C’est tout dire de ce que nous prépare cette association minable des syndicats et du gouvernement.
Mais que peut attendre le monde du travail, des « travailleurs » de cette ancienne cadre de l’EN, et à fortiori ancienne encartée au parti socialiste ?
On voit bien un ton lissé qui ne dérangera certainement pas le gouvernement.
Au moins, Mateu, lui savait de quoi il retournait lorsqu’il parlait au nom du monde ouvrier. Cette syndicaliste arrivée au sommet, me rappelle étrangement une Nicole Notta avec tous les tics de la bien-pensance.
D’ailleurs le baromètre de son allégeance au pouvoir peut se mesurer au regard et au sourire de Salamé.