L’incohérence est à son comble et, comme toutes les incohérences, elle ne peut durer.

Il faut quand même reconnaitre que l’incohérence dure depuis plus d’un demi-siècle. 

Désormais les artisans de cette révolution sont dans le 3ème âge et il ne reste donc pratiquement plus de spécimens assez solides physiquement et mentalement ne serait-ce que pour soulever les montagnes qu’un étre humain se doit de faire quand il s’aperçoit qu’il est dos au mur.

Quand vous parlez aux gens seul à seul, quasiment tout le monde est d’accord pour dire que nous sommes aller trop loin et qu’il faudrait rétablir certaines cohérences, mais dès qu’ils sont confrontés aux autres, au quotidien et ses contraintes, l’instint de survie sociale dans un environnement détraqué reprend le dessus et chacun rejoue son rôle qui lui permet de tromper son impuissance et la vacuité de son existence.

N’ayant jamais expérimenter, ayant toujours décliner et repousser les difficultés qui permettent d’acquérir la colonne vertébrale nécessaire pour regarder l’autre droit dans les yeux et affronter la vie avec assurance, ils redoutent plus que tout et malgré eux la fin de l’incohérence qui leur est pourtant de plus en plus insupportable et ils mettent individuellement tout en oeuvre pour la repousser car ils redoutent au fond d’eux les attroces souffrances qui les guettent faute d’avoir su passer l’épreuve des bosses.