Commentaire de Fergus
sur Connemara, chanson de droite ? Fin de la polémique
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@ ZenZoe
Je n’étais évidemment pas « dans la tête de Ferrat », mais je comprends très bien ce qu’il a écrit car c’est le chemin qu’ont suivi pas mal d’Auvergnats et de Cévenols (des gens de la montagne, justement) que j’ai connus, y compris, comme je l’ai évoqué, dans ma propre famille.
Aucun « mépris » dans ces paroles de Ferrat, mais la réalité d’un choix de vie quelque peu subi pour échapper aux contraintes de la terre et à la précarité. Ce texte relève du fatalisme social ! Et le refrain pointe la nostalgie que ressentent de temps à autres tous ces individus transplantés dans une région éloignée de leur montagne et caractérisée par un mode de vie en rupture avec ce qu’ils sont connu.
En Lozère (au pays de ma mère), il y a une chanson qui dit ceci dans son refrain :
Aquéu d’aqui qu’aima pas sas montanhas
Que s’en an a Paris
Totjorn dirai biba trochias castanhas (vive les truites et les châtaignes)
Ieu demora al païs.
Une autre manière de décrire cette nostalgie.