Commentaire de Fergus
sur Adelaïde Labille-Guiard : Autoportrait avec deux élèves
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Bonjour, Aristide
C’est pourtant bien de « militantisme féministe » qu’il est question ici, même s’il est exprimé de manière courtoise et ne prend pas la forme des actions contemporaines, souvent beaucoup plus agressives.
En 1790, Labille-Guiard et quelques autres femmes peintre ont ensuite déposé des requêtes, notamment pour que soient augmentés les quotas d’accès féminins à l’Académie. Or, Labille-Guiard, artiste reconnue, n’était pas concernée, étant d’ores et déjà académicienne, ce qui ne l’a pas empêchée de « militer », plus pour ses consoeurs que pour elle-même.
Des requêtes qui, soit dit en passant, on été refusées par les hommes en poste. Ce qui ne dissuadera pas Labille-Guiard de continuer d’agir les années suivantes.