il me semble que le terme ’’ultralibéralisme’’ employé dans l’article n’est pas approprié, car il prône la totale dérèglementation, alors qu’ici c’est au contraire une mesure dirigiste. Mais un dirigisme orienté vers des intérêts privés montrant à quel point les lobbies ont une influence prépondérante auprès des instances de l’UE. L’Espagne est sorti de ce marché européen de l’électricité, et s’en trouve bien. Macron et Lemaire évoquent depuis des mois l’éventualité de sortir de ce marché, mais n’en font rien. Pour l’instant ça avantage nos échanges puisqu’on est redevenu exportateur d’électricité, et EDF, fortement endetté, a besoin de tarifs élevés (ses concurrents sont de simples revendeurs, il faut les forcer à avoir leur propre production ou les supprimer).

Concernant les mesures anti-viande, ce n’est pas une histoire de profits, mais bien l’influence des ayatollah écolos, notamment celui des pays anglo-saxons très ’’cause animale’’.

Concernant les voitures, on a un bras de fer entre le lobby électrique et le lobby pétrolier. Rappelons-nous que le Grenelle de l’environnement de 2007 avait prôné le diésel moins générateur de co2 que l’essence, et mis à l’index le chauffage électrique trop consommateur. Et vers 2015, totale volte face.