C’est étrange.

Les blindés israéliens sont stationnés par paquets de 50 dans les champs au nord de Gaza, serrés les uns contre les autres comme sur un parking de supermarché. On peut les voir à la télé. Les soldats vaquent à leurs occupations alentour, ils préparent leur matériel et n’ont pas l’air particulièrement stressés.

Pourtant les terribles terroristes du Hamas, ces « barbares », ces « bêtes sauvages qui décapitent les bébés » (dixit les personnages hystériques qui s’agitent sur nos écrans), viennent de surprendre la meilleure armée de la région il y a quelques jours à peine. Aux premières heures du conflit, les journalopes nous montraient des cartes inquiétantes, les 3/4 d’israël étaient sous le feu des missiles du Hamas. 5 000 roquettes avaient été tirées dès la première journée.

A présent, ils pourraient faire un strike au milieu de tous ces blindés, mais il ne se passe rien. On pourra me dire qu’ils n’ont plus aucun stock, mais ce n’est pas crédible.

Plus vraisemblablement, les médias nous ont encore pris pour des gogos et ont démesurément gonflé le danger et les dégâts occasionnés par les militants du Hamas, pour horrifier l’opinion publique internationale et justifier l’entrée en guerre d’Israël. Les militaires israéliens pourront désormais taper comme des sourds et massacrer les gazaouis, sans être dérangés par les protestations occidentales.