Pratiquant intensivement et simultanément plusieurs sports pendant des dizaines d’années, à différents niveaux de performance, j’ai observé des caractéristiques différentielles étonnantes.

Pour simplifier, comparons piedballon et mainballon.

Le piedballon est la pire des activités collectives, où l’on trouve les dérives les plus infectes des comportements des pratiquants et surtout des dirigeants.

Inutile d’en rajouter, et vous n’avez pas besoin d’exemples.

Les 11000 clubs de piedballon disparus depuis la flambée de 1998 n’intéressent aucun dirigeant.

Le mainballon est très enthousiasmant, et pourquoi donc ?

1. Il est très facile à intégrer dans les cursus pédagogiques.

2. Il n’a pas besoin de trop d’équipements : terrain délimité et buts.

3. Il est plutôt inclusif.

4. Les règles ont évolué, en favorisant les constructions collectives incessantes ...

5. … et la protection de l’intégrité physique : qui se souvient des brutalités dorénavant réprimées, de la première frappe directe au visage du gardien adverse, … ?

6. Il repose sur une assise de pratiques populaires, avec une pyramide très large des pratiques de la base …

7. … qui est la source des performances de l’élite.

Oui, bon, je sais, ça ne prouve rien.

On peut réfléchir.