Assurément l’article ’’vers la fin de Poutine’’ relève pour une grande part de la méthode Coué. Les forces russes sont repassées à l’initiative, leur potentiel de réservistes est la clé du conflit, et au niveau géopolitique mondial la Russie bien loin d’être isolée a élargi ses relations avec les émergents y compris des pays auparavant proches des occidentaux comme l’Afrique du sud et les pays du Golfe.

Pour autant, l’armée russe ne s’est pas montrée à un niveau de supériorité qu’on pouvait attendre de la deuxième armée la plus puissante du monde, et les étapes dans la conduite du conflit on montré certains errements.

Par ailleurs, si Poutine a désormais repris du poil de la bête, son pouvoir avait été écorné par l’épisode Prigogine, il est entouré de comparses soit peu brillants (comme son ministre de la défense) soit peu fiables comme cet aventurier désormais liquidé.
Le terme de ’’mafia’’ n’est certainement pas à prendre au pied de la lettre, mais il y a bien quelque chose qui s’en rapproche dans le système Poutine (son rôle à la mairie de St Petersbourg en était les prémices) ...C’est évidemment la même chose en Ukraine et en Biélorussie, les régimes oligarchiques post-soviétiques se sont développés selon des schémas comparables, et la pratique des prébendes administratives est restée active.