@DACH

’’la liberté d’une population divisée, ukrainienne ou autre...’’

Mais qu’avons nous été appuyer et instrumentaliser un mouvement protestataire en Ukraine, ayant conduit au renversement du président élu et la mise en place d’un gouvernement pro-atlantiste et hostile à sa propre population russophone (c’est en tout cas ce que celle-ci a ressenti par ses contre-manifestations). Nous avons donc contribué à la division interne de l’Ukraine en cherchant à l’attirer dans le giron occidental.
Un enfant de six ans comprend que la Russie ne pouvait pas accepter de perdre sa base navale de Sébastopol, et zou elle reprend la Crimée, avec l’assentiment de la population très majoritairement de culture russe (je ne me réfère pas au référendum mais aux votes ultérieurs plus pro-Poutine encore que dans le reste de la Russie).
Le Donbass est l’étape suivante ainsi que la rive de la mer d’Azov, dès lors qu’il n’y a pas de garantie pérenne de neutralité de l’état ukrainien.

L’Ukraine sera donc amputée de ces territoires, l’alternative était la neutralité et une organisation confédérale, faute de quoi ce qui arrive était écrit sur la carte (le petit Poucet ne gagne que dans les contes).

Cette vision ’’classique’’ du conflit ne gomme pas pour autant les aspects géopolitiques, comme l’objectif américain d’isoler la Russie pour affaiblir son influence et la pousser à entrer dans le système économique et financier multinational, ou l’objectif russe de maintenir sa suzeraineté sur les marches de son ancien empire.