Commentaire de quijote
sur Bêtes et manants


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quijote 23 février 10:22

Méchants puissants contre gentils sans défense. Méchants riches contre gentils pauvres. Méchants oppresseurs contre gentils opprimés. Méchants seigneurs contre gentils serfs.

Je viens de ça, moi. Je viens de cette idéologie. Culture familiale. Les méchants oppresseurs contre les gentils opprimés. Nous on était des gentils opprimés.

Petit résumé de comment ça m’est passé :

1968 : accords de Grenelles. Politique en faveur des gentils. Des pauvres français. Le patronat français avale. Mais digère pas... La vengeance est un plat qui se mange froid.

Début des années 70, le CNPF, le syndicat des patrons, c’est-à-dire essentiellement le syndicat des grands patrons français, décide de faire venir des travailleurs étrangers pauvres. Bah oui : des gentils ! Des gentils étrangers, mais des gentils ! Donc, en tant que gentil toi-même, tu peux pas être contre, hein ? Bah nan, tu peux pas être contre... Et comme tu peux pas être contre, bah regroupement familial de Giscard. Bien sûr ! Pour massifier la population des gentils étrangers... Dis, tu la sens, la vengeance « qu’est un plat qui se mange froid » ? Dix ans après, on y est... Des ouvriers français commence à tiquer... « Est-ce qu’on se serait pas fait entuber, par hasard ? » : ha ha ha... Devine !

1981. Mitterrand au pouvoir. La gauche, enfin ! Les gentils, enfin ! L’immigration continue de plus belle. Alors apparaît une question légitime : est-ce que c’est bien l’intérêt des pauvres gentils de chez nous de voir arriver des pauvres gentils du tiers-monde ? Merde, le dilemme... Marchais, le coco, donc structurellement internationaliste, répond, et on s’y attendait pas : « Bah non, c’est pas l’intérêt des pauvres gentils de chez nous de laisser venir les pauvres gentils d’ailleurs. Du tiers-monde. » Entre l’intérêt des gentils de chez nous et celui des gentils d’ailleurs, donc entre son internationalisme structurel et sa condition de Français, contre toute attente, il a choisi sa condition de Français... Il a choisi de pas être collabo. Il sera résistant. Merde... Hé, les cocos en 81 c’est important. Gros électorat encore. Faut faire quelque chose.

Y a qu’à demander ! 1984, sur fond de « tournant de la rigueur », création en grandes pompes de... SOS Racisme... Dray, bhl, harlem désir... Dans ton cul, le gentil de chez nous ! Dans ton cul, l’ouvrier français ! On t’amène des concurrents par millions ( pour toi, les concurrents, pas pour dray, désir ou bhl... ), qui pèsent comme prévu sur les salaires et contribuent magnifiquement au développement du chômage de masse. MAIS tu fermes bien ta gueule. Parce que sinon, t’es un fumier de raciste. Le piège s’est refermé. 

Cette saloperie du chantage au racisme a duré 30 ans. Moi, je commence à me réveiller au début des années 2000. Curieusement avec les complotistes qui se posent des questions sur le 11 septembre. Les 2 avions. Les 3 tours. Tout ça. Je suis toujours de gauche socialement. Mais le chantage au racisme, pas à moi... La psycho sert à ça. Ta manip, tu sais où tu peux te la carrer ? Oui, je crois que tu sais...

Une économie, c’est une écologie. Une société aussi, c’est une écologie. Une écologie, c’est un certain équilibre. Cet équilibre, on ne peut y toucher qu’avec des pincettes. L’immigration de masse, c’est l’opposé des pincettes. C’est les coups de masses pour détruire. C’est l’espèce invasive qui détruit tout. Qui remplace tout. L’immigration de masse, c’est le grand remplacement. Qu’il est interdit de voir, sinon t’es un salaud.

Les salauds, ils existent. Ils sont pour l’immigration de masse. Sans limites. L’ouverture sans conditions. Sans restriction. Au nom de l’antiracisme. Or, tout principe sans limite, même le Bien, n’est rien d’autre qu’un extrémisme qui amène inévitablement à la destruction de ce qui a permis son instauration.

Morale de violeur. Morale de pédophile. Morale de pervers. Morale de Gérard Miller. C’est pas un hasard.


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