Commentaire de Legestr glaz
sur Les paradoxes de l'évolution de l'espèce humaine


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Legestr glaz Legestr glaz 27 avril 10:05

@Francis, agnotologue

Je pense que l’adjectif « favorable » est le terme approprié. Il émane d’un chercheur et non d’une Institution ou d’un groupement d’intérêts. Il faut beaucoup chercher pour trouver des études scientifiques, bien construites, qui évoquent « l’acide de Mead », cet acide gras polyinsaturé dans la catégorie des oméga9 que l’organisme humain sait synthétiser facilement à la seule condition d’être mis en situation de pouvoir le faire, c’est à dire de rendre « disponible » l’enzyme désaturase « Delta6 » (puisque celle-ci entre en compétition avec les omega3 et omega6, délaissant les omega9).
Mais les acides gras saturés ont « mauvaise presse » tandis que les omega3 végétaux sont glorifiés. Et pourtant, ces oméga3 végétaux, très facilement oxydables, produisent des aldéhydes très dangereux pour l’organisme comme le 4-HHE. Par ailleurs, contrairement à une légende, ces oméga3 végétaux parviennent très difficilement à être transformés en DHA, forme sous laquelle ils « seraient » utilisés par nos cellules et « favorables » à celles-ci.

Encore deux choses sur l’acide de Mead : 

... « De nouvelles preuves biochimiques indiquent un rôle fonctionnel de l’acide MeadSon implication dans les voies de signalisation anti-inflammatoires peut compenser partiellement la réduction des taux sériques d’acides gras oméga-3 et oméga-6, qui modulent tous deux la réponse immunitaire.

L’acide de Mead réduit l’angiogenèse en inhibant la fonction du facteur de croissance endothélial vasculaire A (VEGF-A) et atténue l’activité des ostéoblastes. Par conséquent, l’acide Mead peut favoriser la synthèse du cartilage, comme en témoignent les concentrations élevées d’acide Mead dans les chondrocytesL’activité anti-angiogénique de l’acide Mead peut également servir à inhiber la tumorigenèse dans certains types de cancer. L’élucidation complète de la synthèse et du métabolisme de l’acide Mead pourrait donc contribuer au développement de nouveaux traitements immunologiques et anticancéreux.

Et puis

... » Les activités anti-inflammatoires de l’acide de Mead ont été examinées à l’aide d’un système de macrophages in vitro et l’effet inhibiteur a été confirmé par analyse par transfert Western pour les expressions d’iNOS et de COX-2. Les interactions entre l’acide de Mead et la protéine COX-2 ont été simulées pour produire un modèle informatique de complexes protéine-ligand et les résultats suggèrent un mécanisme possible pour les effets de l’acide de Mead. Dans cette étude, nous avons décrit une inhibition significative des activités inflammatoires initiées par l’acide de Mead. Puisque l’acide de Mead est une substance présente dans les tissus des jeunes animaux, nous prévoyons donc que l’acide de Mead puisse être utilisée comme complément thérapeutique naturel pour inhiber les activités inflammatoires.« ...

... » Très récemment, nous avons examiné les effets de l’Acide de Mead sur les cellules cancéreuses du sein humainL’acide de Mead a supprimé la croissance des cellules de cancer du sein humain KPL-1 en culture avec une valeur IC50 d’environ 200 μmol/L (65 mg/L) après 72 hDe plus, un régime riche en acide de Mead pendant 8 semaines a supprimé de manière significative la croissance de la tumeur KPL-1 transplantée d’environ 50 % et les métastases des ganglions lymphatiques axillaires (67 % [10/15] contre 10 % [1/10]).

Les effets inhibiteurs de l’acide de Mead étaient probablement dus à la suppression de la prolifération cellulaire plutôt qu’à un effet direct sur l’angiogenèse.




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