Commentaire de La Bête du Gévaudan
sur Aux USA et en Allemagne les retraites par capitalisation dans le rouge


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

La Bête du Gévaudan 30 avril 17:21

vaste débat sur lequel je n’ai pas d’idée arrêtée à ce stade... Quand l’économie va mal et que la démographie est défavorable, la répartition revient à faire payer les retraites par des actifs peu nombreux et pauvres... Peut-on faire payer des pensions de « vaches grasses » dans des périodes de « vaches maigres » ? Ca pose la question de la justice et de la solidarité entre les génération (qui doit être aussi descendante et non seulement montante). A sa manière, la capitalisation met tout le monde dans le même navire : quand ça va mal, la bourse rémunère mal, et les pensions sont faibles. Il y a donc solidarité au présent entre générations. 

En outre, la capitalisation a l’avantage d’offrir des capacités d’investissement pour l’industrie nationale. Aujourd’hui, une partie de nos inventeurs sont contraints d’aller chercher du capital à l’étranger. 

Un salarié français à 2000 € net salarial (donc 2000 € de cotisations patronale et salariales), cotise un peu plus d’1 million d’€ au cours de sa carrière (168 trimestres). 

Encore une fois, je n’ai pas d’idée arrêtée. Je me pose des questions. Ne pourrait-on pas envisager des « mutuelles ouvrières » gérées par les cotisants, où chacun choisirait la sienne. Une sorte de juste milieu entre les deux systèmes ?


Voir ce commentaire dans son contexte