Commentaire de La Bête du Gévaudan
sur Subir la décroissance


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La Bête du Gévaudan 13 mai 20:00

l’homme n’ajoute ni n’ôte un seul atome à l’écosystème terrestre... faudra le rappeler à nos scientifiques... la richesse ne provient pas de l’extraction de quoi que ce soit, mais de l’ordonnancement et plus encore de la valorisation qu’y apporte l’homme...

L’idée qu’une « croissance infinie est impossible dans un monde fini » repose sur une conception erronée de la richesse. Les idées de Malthus ont été battues en brèche il y a 200 ans déjà par des auteurs comme Jean-Baptiste Say. Il n’y a aucune limite matérielle à la croissance, car la croissance n’est pas une simple augmentation de la mobilisation de la matière (ni moins encore une augmentation de la matière). La croissance existe depuis toujours dans un monde matériel fini.

La protection de l’environnement a donc un sens humain, l’écologie n’a aucun sens. Celle-ci est une néo-religion matérialiste de droite et anti-rationelle issue du romantisme allemand (qui a donné aussi le nazisme, en d’autres temps). 

Les vieilles lunes malthusiennes sont donc de retour, avec leur corollaire autoritaire. En effet, dans un monde libre, si un producteur s’auto-limite il sera compensé par la sur-production d’un autre (on le voit typiquement avec les BRICS qui continuent de croître plus vite que nous ne décroissons). La limitation malthusienne est donc nécessairement autoritaire.


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