@Étirév bonjour,
 Le dernier billet du livre de Bailli est court. Je ne l’ai pas repris dans les podcasts à hautes voix. J’en avais parlé dans deux billets.
  En novembre 2007, « Point mort » et en novembre 2009, « L’après »Point mort« .
  Pourquoi en novembre ? Parce que c’était en lien avec le 1er novembre et la fête des morts et la Toussaint.
  Le tableau 110 commence ainsi : »L’homme est mort. Les vivants s’en aperçoivent plus ou moins rapidement selon qu’ils sont là ou passent à tout hasard prendre de ses nouvelles trois semaines ou six mois plus tard. Peut-être se sont-ils acharnés jusqu’à la dernière minute à grand renfort de massage cardiaque, d’opération de la dernière chance, de transfusion inutile, de médicament hors prix. Mais il faut se rendre à l’évidence. Personne n’a la moindre idée de ce que cela peut bien lui faire et peut-être qu’il flotte contre le plafond à regarder le petit monde s’agiter une dernière fois avant d’être aspiré par le grand tunnel et sa lumière aveuglante[...]. 
 La santé n’a pas de prix mais elle a un coût.
 La vie et la mort n’ont pas la même valeur pour un croyant et un athée.
 J’en parle par l’intermédiaire de ce médecin légiste qui est athée. 
 Pour un athée, la vie a un début et une fin. La NDE (Near Death Experience) est aussi sujette à caution et à discussion en fonction de paramètre qui y sont lié.
 Les dernières phrases de ce tableau « [...] Il nous aura fait chier jusqu’au bout qui n’a pas apprécié plus que cela son passage au poste de police après avoir été surpris en train de déverser le contenu de l’urne dans le bac à sable du square où son père l’emmenait jouer enfant ». 

 En fait « Mourir cela n’est rien, mais vieillir » comme le chante Brel.