Commentaire de Et hop !
sur Que Dieu nous préserve de nos amis (Sam, l'Oncle qui nous veut du bien)


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Et hop ! Et hop ! 22 mai 17:06

@Eric F

Les milliards DONNÉS, il fallait les accepter sans aucune contrepartie à titre de dédommagement, mais pas les milliards PRÊTÉS.

Ce qui crée de l’inflation c’est quand ont augmente plus la masse monétaire que la masse de la production, il y a trop de demande solvable pour une offre stable, donc les prix montent.

Pendant la guerre, l’économie française s’est contractée, le volume des échanges s’est considérablement réduit, les gens ont vécu sur leurs stocks, il y avait 1 ou 2 million d’hommes prisonniers ou autres qui ne produisaient rien, la production était faible, les revenu des ménages aussi, la masse monétaire a été diminuée de la moitié ou des deux tiers.

Après la guerre il y a eu des besoins énormes, notamment de logement et d’infrastructures, de tracteurs, de camions,... Avec les dommages de guerre, les subventions et les crédits distribués par l’État, ces besoins sont devenus une demande solvable, et en face il fallait que l’offre augmente, c’est-à-dire les capacités du bâtiment et des industries, sinon ça aurait fait monter les prix. C’est ça qui créé l"inflation, pas de savoir si l’État paye les dommage de guerre, les subventions et accorde des crédits avec des billets de banque qu’il imprime ou avec des billets que les USA impriment pour lui prêter. 

Un billet de banque centrale est un emprunt, donc émettre des billets c’est faire un emprunt au public, c’est la même chose que de faire des emprunts obligataires, sauf que l’emprunt obligataire doir être remboursé.

Quand il y a comme à la fin de la guerre une très forte augmentation de l’activité, l’augmentation de la masse monétaire n’est pas inflationistes et n’aura pas à être remboursée, elle restera en circulation dans les échanges. L’émission de billets de banques en proportion de l’augmentation des échanges est un emprunt qu’il n’y aura pas besoin de rembourser, contrairement à un emprunt obligataire.


Voir ce commentaire dans son contexte