@olivier cabanel

Je ne pense pas que cela soit du tout, du tout, une affaire de « conscience ». Cela m’apparait comme une affaire de « circonstances »’.

A cette époque, il y avait les gueux, qui vivaient d’une manière misérable, et des personnes fortunées, qui vivaient bien plus confortablement et qui faisaient des « affaires ». La traite négrière, c’était du « business ». Cela rapportait gros.

Alors, pour vous répondre, je sais d’où je viens, je sais exactement où étaient mes ancêtres à cette époque de la traite négrière, je sais qu’ils vivaient dans des conditions miséreuses. La traite négrière a été une « entreprise florissante » pour certains. Et moi, je sais, que mes ancêtres ne faisaient pas partie de ce monde et les conditions de vie à la pointe du Finistère à cette époque étaient bien difficiles. 
Cette traite négrière a été mise en place par des personnes qui n’y voyaient que le « profit » et des « bénéfices » à engranger. Mais ceci concernait un cercle restreint de personnes. La part de « responsabilité » dans cette affaire est absolument nulle chez une grande partie de la population qui vivait misérablement dans certaines campagnes et où la vie tenait plus à la survie qu’à autre chose.