@Aristide

En attendant que « l’alternative se mette en place un jour où l’autre, sans violence », il me parait assez raisonnable de ne pas trop parier sur cette fin du capitalisme. 

Ça oui, il est même de raisonnable de ne parier sur rien en ce moment, nous abordons un tournant majeur dont on ne peut pas prévoir la sortie.
On peut tout de même faire quelques constatations et supputations.
Pendant des décennies, le capitalisme et son compère le consumérisme ont été synonymes de progrès et de bonheur, en inondant les populations de produits et services.
Ce modèle, perçu comme une réussite, a fini par montrer ses limites : pauvreté persistante, inégalités croissantes, destruction de l’environnement et disparition progressive des valeurs traditionnelles qui cimentaient notre société.
De plus, la dés-occidentalisation en marche entraînera un appauvrissement relatif important, attisant d’avantage les demandes de justice sociale.
Le capitalisme mondialisé et consumériste ne disparaîtra pas du jour au lendemain, mais sans réformes profondes, je pense que son maintien mènera à des conflits majeurs.