On peut faire le constat suivant :

Il y avait une lutte apparente entre les « progressistes » et les « traditionalistes », entre Biden (ou Harris), et Trump, les derniers étant censés être moins « turbo-capitalistes », c’est-à-dire moins pour le capitalisme immatériel qui détruit l’industrie et les classes moyennes (afin qu’elles ne consomment plus des biens matériels aux taux de profit trop bas).

En fait il n’en est rien. Le raccord de Musk avec Trump en était déjà le signe. Ce sont les deux côtés du même turbo-capitalsme, sauf que les stratégies sont différentes. Ce sont les deux faces de la même pièce.

Cela devrait faire réfléchir ceux qui, du fait d’une gauche qui a effectivement renoncé au social, se penchent du côté de la droite dure. Comme aux USA, on passe de l’idéologie hyper woke à l’idéologie anti woke, mais le social reste totalement oublié. les populations seront détruites avec le même zèle.

Une stratégie de résistance n’est donc pas de s’allier avec les ultraconservateurs, mais bien de revendiquer une changement social et la sortie du turbo-capitalisme et donc du capitalisme. La question n’est pas celle du wo(en)kisme, ou non, mais celle du social, ou non. Et tant mieux si avec le social on traite aussi le sociétal en étendant les droits à celles et ceux qui en ont besoin.

Dans ce sens, il est urgent que la gauche se reprenne et mette le social en priorité 1. C’est d’ailleurs la seule solution pour pérenniser les avancées sociétales.