@Mervis Nocteau
Je n’erre plus, au contraire, ayant établi ma conviction après un cheminement. Comme elle n’est pas basée sur un ressenti ou un idéalisme, mais sur des arguments de raison, on ne peut parler de croyance.

Pour ce qui est des religions abrahamiques, l’édifice est basé sur le postulat qu’il s’agit d’une ’’révélation’’, or la construction s’avère une compilation de mythes préexistants, et les incohérences annulent le message.
Le bric à brac polythéiste avec ses divinités burlesques à tête d’animaux ou bras multiples est plus caduque encore.
Quand on pense à l’énergie gaspillée dans des études théologiques, ésotériques, exégétiques, en vaines prières, en fausses espérances...Mais certes parfois en recherche de réconfort et en moments d’extase (je m’y suis aussi adonné naguère, aucun regret, ça me convenait alors).

Descartes n’était pas vraiment rationaliste, car il avait une croyance préétablie et cherchait à la justifier par des raisonnements, avec de grosses ficelles. Spinoza. avait un formalisme qui parait très rationnel, mais rempli en fait de sophismes et de paradoxes (un dieu qui n’en n’est pas tout en l’étant...).