Commentaire de Hervé Hum
sur Une apologie du capitalisme
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Bigre, la dame ne maitrisait pas grand chose du sujet quelle traitait pour ce que vous en rapportez.
Déjà, il ne peut pas exister de communauté sans lois pour régir les relations entres ses membres. C’est physiquement impossible, puisque c’est la définition du chaos.
donc, dans une communauté la liberté est toujours relative, parce que soumise aux lois qu garantissent l’ordre au lieu du chaos et peut être absolu que pour celui ou ceux qui imposent leur propre dictature, c’est à dire, les capitalistes !
D’ailleurs, le seul rôle qu’elle reconnait à l’appareil d’Etat, c’est précisément celui d’imposer la dictature des seuls propriétaires, dont la propriété a été obtenue pour 99% par le vol via l’exploitation de la vie d’autrui à leur profit.
Car si on considère que le but de la communauté est de permettre à chacun de ses membres de subvenir à ses besoins et que la production des biens est la somme de toutes l’activité de ses membres (positive+négative), alors, la richesse de chacun est en relation directe et déterminée par son rapport avec celle des autres en raison de l’apport de chacun à la production de richesse.
C’est le principe du mérite personnel, qui a de sens qu’en communauté et qui par définition interdit son exploitation au profit d’autrui. Sauf que le capitalisme repose sur l’exploitation du mérite d’autrui à son profit, non du mérite personnel comme ordre premier, car savoir exploiter le mérite d’autrui à son profit n’est pas un mérite personnel au sein de la communauté, mais au dessus d’elle. Où seul la nécessité du chef de guerre (militaire ou économique) impose à une communauté de reconnaître un tel mérite personnel, pour mener la guerre.
Mais le principe du mérite personnel implique la recherche d’équilibre économique et non de déséquilibre. Un équilibre dynamique étant une oscillation autour de la valeur recherché.
Bref, la dame défend la liberté du petit nombre, qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne (Voltaire).
Lire la suite ▼