L’U.E a une fâcheuse tendance à saloper tout ce qu’elle touche, ce sujet en est une illustration de plus. Il n’y a plus à démontrer que les aliments ultra transformés sont une arme de destruction massive de la santé, il n’y a qu’à observer les cobayes américains. On sait par ailleurs que nous avons choisi les pires transformateurs de calories en protéines, à savoir des gros animaux à sang chaud et l’idée d’utiliser des organismes bien plus efficaces est dans les discussions depuis longtemps. L’idée initiale était d’incorporer ces protéines dans l’alimentation animale pour améliorer l’impact environnemental de la production de viandes. A savoir tout de même que nous consommons globalement trop de protéines, qu’il faut 7 fois moins de surfaces agricoles pour couvrir les besoins d’un végétarien et que réduire la consommation de viande ,on a divisé celle de vin par un facteur dix tout en multipliant son prix par dix, un schéma qu’on aurait pu (dû, selon moi) essayer plutôt de mettre en œuvre, au profit d’une viande de haute qualité dans un régime moins « viandard ».
L’U.E a une fois de plus cédé à la pression des lobbies industriels de l’agro alimentaire car l’intérêt écologique, nutritionnel et diététique de l’incorporation directe d’insectes dans l’alimentation humaine n’existe pas et comporte des risques évidents.
L’idée d’incorporer des protéines d’insectes dans des farines destinées aux animaux était déjà discutable, mais l’incorporation dans l’alimentation humaine est juste grotesque et potentiellement dangereuse.
Il est donc normal que des bureaucrates au service unique d’intérêts privés et totalement irresponsables de toutes les boulettes qu’ils peuvent commettre en ait eu l’idée.