Commentaire de olivier cabanel
sur On entendait les coups
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@jacques
et la fin :
Les plaintes ayant fait le plus réagir sont celles déposées à l’encontre du père Carricart à la fin des années 1990 pour au moins deux viols. La première plainte accusait le prêtre qui dirigeait l’institution religieuse à l’époque d’avoir violé un jeune garçon après lui avoir annoncé la mort de son père. « Le père Carricart avait réveillé l’élève pour lui annoncer ce décès et lui avait dit qu’il devait se rendre aux obsèques à Bordeaux. Avant de partir prendre le train, le religieux lui a fait prendre une douche et lui a imposé une fellation alors que l’enfant était complètement sonné par l’annonce de la mort de son père », relate Christian Mirande, juge d’instruction au tribunal de Pau qui était en charge de l’enquête en 1998, à Médiapart.
La deuxième plainte concernait un garçon marginalisé que le père Carricart prenait toujours avec lui pendant les camps de vacances pour lui « éviter des soi-disant problèmes familiaux » et sur lequel le religieux procédait à des viols, toujours selon le juge d’instruction à la retraite. Le prêtre, mis en examen et un temps placé en détention provisoire après le dépôt de la première plainte, s’est suicidé avant d’être entendu sur la seconde affaire en se jetant dans le Tibre en 2000.