En réalité 46 minutes d’échanges jusqu’au « renvoi » du valet Zelensky... La presse occidentale ne montre l’évènement qu’à partir du moment où Trump semble s’énerver et se mettre assez soudainement en colère contre Zelensky, sans prémisses apparentes, et surtout pas de la part de Zelensky...

Et pourtant, alors que la réunion s’engage dès les premières minutes sur un ton tout à fait consensuel, comme une simple formalité destinée à faire la promotion du deal quasiment déjà potentiellement signé et sur le point d’être formellement finalisé, et qui pourrait se résumer à un échange « terres rares d’Ukraine pour les USA contre cessez-le-feu avec l’armée russe », Zelensky semble nettement avoir une « stratégie » de lente remise en cause sur la base d’arguments de propagande médiatique type « brouillard de guerre » qui rend impossible de continuer sur une base consensuelle et diplomatiquement crédible.

Néanmoins, et quoi que l’on puisse penser de Trump, il fait preuve d’une patience en réalité surprenante et même d’une sorte de stoïcisme face aux multiples « sous-entendus », de plus en plus appuyés et parfois ouvertement exprimés, à mesure que la conversation avance, signifiant de fait que Zelensky ne se considère donc pas du tout engagé par les termes de l’accord supposément sur le point d’être signé, et qui, dès lors, devient nécessairement caduc, ce dont Trump ne fait que tirer les conséquences logiques.

Le vrai « scandale diplomatique », s’il en est, ce n’est donc pas la « colère » apparemment « soudaine » de Trump mais bien le revirement de Zelensky par rapport à son propre engagement dans ces négociations. 

Il avance comme argument de prétendues « ruptures » de Poutine par rapport à ses propres engagements, mais ce n’est en fin de compte qu’une stratégie minable d’« intox » pour tenter de dissimuler la sienne à l’instant même où il est censé valider sa propre parole.

Ce « clash » n’est donc que l’échec d’un manipulateur minable dont l’UE, et Macron en tête, se font les relais, tout comme ils se sont fait, en d’autres temps, les relais minables de la manipulation des « accords de Minsk » en vue de préparer la guerre actuelle, contre la Russie en réalité, même si Poutine a cru bon de prendre les devants en février 2022, plutôt que d’attendre passivement que la situation ne devienne incontrôlable pour la sécurité et l’avenir de la Russie.

Il n’a fait qu’agir en patriote conséquent, en fonction des moyens dont il disposait.

Ce que le Général De Gaulle fit en son temps, et à plusieurs reprises, pour la sauvegarde et la défense de notre pays.

Un véritable chef d’Etat français actuel, qui, malheureusement, reste encore à trouver, devrait bien s’en inspirer, que ce soit en termes de diplomatie ou de gestion de nos forces armées, y compris nucléaires, qui doivent demeurer au service de la défense de la nation française.

Luniterre