La dictature du prolétariat a abouti à la dictature de quelques tyrans génocidaires comme Staline, Pol-Pot ou Mao... c’est donc un énorme échec conceptuel et historique. Cela provient de l’erreur d’analyse de Marx et des socialo-communistes : la valeur-travail est une notion fausse, la plus-value, la baisse du taux-de-profit sont mal analysées. Il en découle une conception affreuse de l’homme, de l’économie et de la société.

Dans un système libre, les riches sont autant au service des gueux, à qui ils apportent leurs capitaux. L’économie libre est gagnant-gagnant. Dans un système de dirigisme (de droite, de centre ou de gauche), la caste au pouvoir exploite en effet le peuple. Nos ancêtres ont lutté pendant des siècles pour mettre fin aux servitudes féodales et parvenir à la pleine propriété privée. Il ne faut pas confondre la lutte contre les privilèges (« lois privées » étymologiquement, c’est-à-dire des privilèges en droit) avec la haine de la richesse et de la réussite d’autrui.

Idem, la notion « d’intérêt général » est fumeuse (qui va le déterminer et comment ? A 51 de gagnants contre 49 de perdants ? Qui dit même que la majorité possède cette vérité contre un seul ?). C’est au respect de la personnalité, de la liberté et de la propriété de chacun que doit viser l’ordre social (droit naturel). Cela n’empêche nullement de créer des mutuelles ouvrières auto-gérées par les cotisants.