@Eric F

En fait, je l’ai cru mais je ne le crois plus. Ces dernières semaines ont été très instructives.

Je pense que les occidentaux en général, et de plus en plus les (dirigeants) européens tous seuls, jouent à qui pisse le plus loin.

Nos dirigeants sont habitués depuis des siècles à régenter le monde. A tracer des frontières. A dire le bien et le mal, sachant qu’ils incarnent le bien et que les « autres », forcément, sont le mal. Ils ont joué à ce jeu entre eux pendant des siècles, mais maintenant qu’ils sont soit disant unis avec l’« UE », ils font sentir ce poids à d’autres. Ça parait naïf, mais je pense que des gens comme Macron, Stolz, Starmer, et tous leurs semblables sont profondément imprégnés de ces idées stupides (et dangereuses). Les nains baltes et certains autres est-européens croient qu’en intégrant l’« UE » il vont eux aussi faire parti du club des rois du monde.

Et donc, tout ce qui s’est passé ces dernières années, ce sont les dirigeants européens, avec le soutient des néocons US (qui avaient cependant d’autres objectifs), qui dans leur hubris, ont signifié aux Russes, en paraphrasant :

« Vous avez le PIB de l’Espagne (ouais, bien sûr..), vous êtes une station service avec une armée, nous sommes la toute puissante UE(*), vous faites ce qu’on vous dit comme on vous dit ou on vous tue avec nos sanctions ». C’est sûr, ça va marché avec un pays autosuffisant dont nous dépendons économiquement...

Les Russes n’ont pas fait ce que les Européens leur disaient de faire, les sanctions nous autosanctionnent (quelle surprise, qui aurait pu l’imaginer ?) mais en plus les ricains se barrent.

D’où panique existentielle. Pas menace existentielle, panique de l’« Europe » et ses dirigeants qui s’aperçoivent qu’ils n’ont pas (n’ont plus) la puissance qu’ils croyaient avoir. Et qui se sentent un peu à poil... Et ridicule en plus.

De toutes façons, les Russes ne les écoutent même plus. Rien à f... des guignols européens, avec qui ils ont cherché des accords mutuellement bénéfiques depuis la chute du mur. Les euronouilles se sont mis tout seul complètement hors jeu, ce qui accentue encore leur panique. C’est dur de n’être plus rien quand on se croyait Master Of Ze Ouorld... Ils courent dans tous les sens comme des poulets décapités : « On va devenir une superpuissance militaire, on a plein de blé, on peut faire des armes avec, emprunt de guerre, emprunt de guerre, que les Russes ch... de trouille ».

Je croie qu’on en est là.

(*) UE : Comme si ce truc existait... On dirait vraiment des enfants, qui, dans leur compréhension naïve du conditionnel, se disent entre eux « On dirait que tu seras le cow-boy et je serais l’indien ». Nos dirigeants chevauchent des licornes au milieu d’arcs en ciel...