Le narratif de la peur pour vous soumettre : apprendre du Covid

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La guerre a changé de visage. Ce ne sont plus les champs de bataille qui concentrent les offensives, mais les esprits. Les conflits de 5ème génération, hybrides, asymétriques, invisibles, font de la société elle-même la cible. L’arme principale : le narratif de la peur. Après la pandémie, voici venu le temps de la guerre mondiale permanente, doublée du spectre climatique. Gouverner par le chaos et la sidération devient le modèle. Il ne s’agit plus de contrôler des territoires, mais de broyer les résistances psychiques, de désorienter l’individu jusqu’à l’aliénation.

La pandémie de 2020 a ouvert un nouveau cycle. Sous couvert de santé publique, les gouvernements ont testé les limites de la docilité sociale. Des injonctions absurdes — boire un café debout devenait dangereux, sortir de chez soi un acte criminel — ont saturé l’espace mental. Ces paradoxes constants n’étaient pas des erreurs de communication, mais des leviers d’ingénierie sociale. Leur but : faire imploser la logique, fracturer le bon sens, délégitimer toute opposition.

Le double discours devient la norme : “Rassurez-vous, mais ayez peur”, “Soyez libres, mais obéissez”. Ce brouillage volontaire sème la confusion, annihile le discernement et fabrique une société en état de stress chronique. Chaque nouvelle crise — sanitaire, militaire ou climatique — est un prétexte pour maintenir ce climat d’urgence, de suspension du réel, où toute contestation est diabolisée. La guerre n’est plus menée contre un ennemi extérieur, mais sur la population elle-même.