Commentaire de xana
sur Les belles étrangères qui vont aux corridas...
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Les explications de texte de nos chansons par Rosemar
Une tentative de « traduction » de nos chansons, dans la langue de bois des fonctionnaires...
La chanson française, de magnifiques petits poèmes, rédigés dans une langue à la fois très poétique et parfaitement lisible, un chef d’oeuvre de nos meilleurs auteurs et interprètes, fait aujourd’hui l’objet d’un travail de traduction de la part d’une enseignante en retraite.
Dans une langue étrangère ? Même pas. Dans sa langue à elle, la langue de bois des fonctionnaires, celle des formulaires de la sécurité sociale ou des injonctions de payer.
Vous avez bien lu : Rosemar a repris chacune de ces chansons, et a méthodiquement retiré toute poésie, toute originalité aux textes qu’elle a systématiquement massacrés, sous le prétexte que la poésie ne peut être appréciée que si elle est lourdement et péniblement expliquée avec le style propre aux vieilles filles acariâtres.
Oui, ces « explications de textes » grâce auxquelles elle a su décourager des générations d’élèves d’exercer ou même d’apprécier la littérature, elle les applique à défigurer les chansons qui ont bercé notre jeunesse.
Evidemment elle en a le « droit » (il semble qu’il ne soit pas interdit de salir la poésie) mais je crois que je préférais les pastiches licencieux. Eux au moins prétendaient à un peu de poésie et d’originalité.
Mais pour paraphraser Edmond Rostand, quand je lis la version des « belles étrangères » chantée par Jean Ferrat et revue et corrigée par Rosemar, je crois voir une rose sur laquelle se hisse péniblement une longue limace... Beurk !