Commentaire de SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
sur Après les gilets jaunes, les gilets rayés ?


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La Loi, quand on n’est pas du secteur professionnel, on peut au moins publier ceux pour qui c’est leur métier d’en connaître.  

https://www.vududroit.com/2025/04/ineligibilite-derive-antidemocratique-dun-pays-pourtant-prompt-a-donner-des-lecons/


Inéligibilité : dérive antidémocratique d’un pays pourtant prompt à donner des leçons.

La décision du tribunal correctionnel de Paris qui a lourdement condamné Marine Le Pen et son parti, mais surtout prononcé une peine accessoire d’inéligibilité frappée de l’exécution provisoire, empêchant donc celle-ci de se présenter à la prochaine élection présidentielle de 2027, a provoqué une tempête de réactions.

L’auteur de ces lignes a l’immodestie de dire qu’il sait de quoi il parle, puisqu’après une carrière cinquantenaire d’avocat praticien universitaire, il a publié un ouvrage copieux au début de l’année 2020 intitulé : « Une justice politique » avec le sous-titre : « des années Chirac au système Macron ». On va bien évidemment inciter à sa lecture, qui annonçait ce qui vient de se produire, en rappelant ce que disait la quatrième de couverture : « le tableau final, lourdement documenté, est celui d’une magistrature qui a fait le choix de son idéologie, plutôt que du bien commun. » La décision du tribunal correctionnel rendue le 31 mars est l’expression parfaite de cette réalité. On renverra au texte publié ce jour-là soulignant le caractère inéluctable du jugement dans toute sa portée. Et les raisons de cette catastrophe démocratique, qui voit la dirigeante du premier parti de France être interdite de candidature à l’élection présidentielle. À la différence de ce qui s’est passé en Roumanie et la disqualification du candidat en tête au premier tour d’une présidentielle, il n’a pas été nécessaire comme à Bucarest de donner des ordres aux membres de la Cour suprême. Les magistrats français n’ont eu besoin d’aucune consigne, pour spontanément porter atteinte à la liberté et la souveraineté de l’électeur français.

En 48 heures Il nous a donc été permis d’assister à la production d’un festival d’âneries, d’ignorance crasse, d’hypocrisie, de mensonges, accompagné d’un cynisme et d’une mauvaise foi portés à des sommets. Le tout se nourrissant de l’analphabétisme juridique et judiciaire traditionnel dans notre pays à forte culture administrative.

Interdit de critiquer la justice ?

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