Commentaire de Mervis Nocteau
sur Pâques : Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?


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Mervis Nocteau Mervis Nocteau 20 avril 18:49

@Sylvain Rakotoarison. 

Mais à l’origine, c’est d’abord une fête chrétienne.

Entre Pessah et l’équinoxe de printemps, et Beltaine, et Sigurblot (ces deux dernières célébrations étant à dates variables, luni-solaires, antiquement). Nombre d’ésotéristes font du Christ un symbole solaire, un symbole pyrique ; c’est évident sur le retable d’Issenheim, où sa résurrection est splendide. Après tout, il sort d’un tombeau, après avoir vaincu la mort... ce dont il était de toute éternité capable, puisqu’il l’avait créée, et qu’elle était toujours-déjà en son pouvoir. A qui fallait-il une preuve ? Aux Européens pré-chrétiens ? Fallait-il un « fils au dieu », un « demi-dieu », pour les hameçonner ?

Il ne s’agit pas d’une commodité intellectuelle ou spirituelle, mais les religions proviennent naturellement d’éléments transcendantaux que l’être humain a du mal à appréhender.

Au contraire, au contraire ! Elles sont audibles de mille façons immanentes, que vous avez ignorées.

Ces réflexions ne sont pas du tout théologiques, elles sont très maladroites, ce sont quelques remarques sans prétention d’un contemporain qui tente de comprimer ce Mystère énorme, celui de la mort, celui de la Résurrection, dans une vie de tous les jours de plus en plus achrétienne, de plus en plus déchristianisée.

Et ignare en dehors de son nombril religieux, comme toujours de la part des croyants monothéistes.

Le mot principal dans ce paragraphe, c’est « ensemble » : on ne peut se sauver qu’ensemble.

Pourtant, c’est censé n’advenir qu’une âme à la fois. Mais, au fait, pourquoi vouloir être sauvé ? Pour inoculer la crainte, sur le principe, qu’il y aurait à redouter et s’épouvanter de ne pas l’être. Au hasard, du Démon. Sauf que, en dehors du monothéisme, ce paradigme démonique est inopérant. Lire en outre...

Je viens d’écrire que cette encyclique a été saluée par l’extrême gauche en France

L’extrême-gauche croit au paradis, au temps des cerises. Elle est une sécularisation du christianisme en humanitaire et écologie, des valeurs chrétiennes devenues folles (Chesterton).

En somme, la belle devise de l’Union Européenne : « Unie dans la diversité » !

A condition que les diversités puissent se perpétuer dans de bonnes conditions, c’est-à-dire un minimum de socialisation endo-culturelle.


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