Commentaire de Hervé Hum
sur M. Le Pen : inéligibilité, la course à l'échalote
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@Eric F
"Il n’y a pas eu négation de la pratique mise en cause, mais minimisation par la défense qu’il s’agisse d’un détournement, alléguant la nature politique du mandat d’élu et rôle d’assistant.
«
Donc, minimisation qui consiste à nier la gravité des faits jusqu’à rendre la pratique normale et trouver toute condamnation abusive. C’est ce que dira Marine le Pen.
Lorsqu’un assassin méprise le sort de sa ou ses victimes et de sa famille, c’est un circonstance aggravante.
Que ce soit Giscard, Mitterrand ou Chirac, tous exigeaient des autres l’obéissance au chef dans le sens de la dictature sur le seul argument de la nécessité du chef pour mener le combat, la guerre face aux ennemis.
Il est impossible d »échapper à la politisation d’une décision de justice, pour la simple raison que c’est la politique qui décide de la loi .
Après, il y a la loi d’exception ou d"exemption que réclame Marine le Pen ou Sarkozy et ce, vis à vis de lois faites spécifiquement pour eux !
Dans un pays qui affirme tendre vers la démocratie, c’est le principe d’équité vis à vis du débat public, or, le principe même du financement privé consiste à se donner un avantage par rapport aux autres quand à sa capacité de propagande et d’obtenir des voix en sa faveur. Il s’agit donc d’un détournement de fond public pour son intérêt personnel lié à sa propre ambition politique dont on tirera les fruits. Pour ne pas le voir il faut soit être stupide soit totalement endoctriné.
Autrement dit, c’est la même chose qu’un assassin ou un criminel de droit commun qui récuse la loi pour le même motif.
Mais libre à vous d’être un idiot utile, car dénoncer l’iniquité est une chose, mais l’invoquer pour exempter le délit en est une autre. Autrement dit, soit vous en appelez à l’application pour tout le monde, soit son exemption.
Que choisissez vous ?