Commentaire de Giuseppe di Bella di Santa Sofia
sur Stepan Bandera : héros ou criminel ? La vérité derrière l'icône ukrainienne
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@Krokodilo
Concernant les justifications de l’invasion de 2022, Poutine a mis en avant la protection des russophones du Donbass et la dénazification de l’Ukraine. Cependant, ces arguments ne tiennent pas face à l’ampleur de l’agression. Les tensions dans l’est, bien réelles, étaient localisées et ne justifiaient pas une guerre totale contre l’Ukraine. Les accusations de « génocide » ou de nazisme généralisé sont des exagérations grossières, démenties par les rapports internationaux, et servent surtout à masquer des ambitions géopolitiques, comme bloquer l’expansion de l’OTAN ou réaffirmer le contrôle russe sur la région.
Sur Maïdan, qualifié de « coup d’État », il s’agissait avant tout d’un soulèvement populaire contre un régime corrompu, validé par des élections ultérieures jugées libres par l’OSCE. L’Ukraine, malgré ses imperfections, fonctionnait comme une démocratie avant 2022.
Les restrictions actuelles (censure, interdiction des partis pro-russes) sont des mesures de guerre, face à une invasion qui menace l’existence même du pays. Les politiques d’ukrainisation, bien que controversées, visent à renforcer une identité nationale sous attaque, non à opprimer.
Quant au bandérisme, son influence reste marginale et sa glorification, limitée à certaines régions, ne justifie en rien la rhétorique russe. L’invasion de l’Ukraine reste une violation flagrante du droit international, injustifiable par les griefs invoqués.