Commentaire de La Bête du Gévaudan
sur Les polythéistes-animistes-(néo)païens sont-ils Animalistes ?
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J’avoue n’avoir pas tout compris... trop de termes techniques m’échappent.
Ceci-dit, à mes yeux, la modernité est massivement panthéiste (à travers d’innombrables tendances)... nous sommes tous plus ou moins concernés !
La sensibilité à la condition animale aussi n’est pas nouvelle (un Saint François d’Assise ne fait que s’inscrire dans une chaîne qui remonte à la nuit des temps et des civilisations)... mais les modernes urbains, éloignés de la condition vivrière ancestrale, développent une sensibilité paradoxale aux animaux (je me mets dans le lot !). Et, comme vous le dites en conclusion, cela relève parfois d’une forme d’hypocrisie à géométrie variable.
Cela m’évoque aussi que l’homme ne parvient pas à échapper à son instinct religieux. Et cela a été remarqué par les penseurs depuis des siècles. C’est un mystère intéressant à étudier.
Le panthéisme ne me dérange nullement tant qu’on garde à l’esprit qu’il peut porter au même fanatisme destructeur que toutes les autres doctrines religieuses, philosophiques et politiques (il n’est pas entièrement étranger à certaines tragédies du XXème siècle, ou encore à certaines dérives de l’écologie contemporaine).
La religion, quelle qu’elle soit, et même si elle dépasse par nature la raison, ne doit pas abolir cependant l’usage de la raison et le recul éthique. Bref, la religion n’abolit pas la philosophie, et inversement.
De toutes façons, comme dirait l’autre, qui connaît le mystère du monde ?