@Mustik
Mustik, tes mots me touchent profondément, et je te remercie pour ta sincérité. Ton sentiment, cette douleur face à des vérités niées, résonne avec la mienne. Tu pointes juste : en ces temps de crises géopolitiques, sociales, et économiques, les œillères et la désolidarisation nous divisent, comme si des vérités évidentes – celles du Donbass, passées sous silence depuis 2014 – étaient rejetées par idéologie, comme dans ton image du 2+2=3.J’appelle cela le Mémoirel, une ombre que je nomme aussi Bête indicible, car elle n’est ni propagande qu’on repère, ni censure qu’on défie, mais un silence qui fracture : soit on le suit, complices, aveuglés par ces œillères ; soit on est mis à l’écart, victimes ; tandis que les prédateurs, élites cyniques, en tirent les ficelles. Sans nommer cette Bête, comment contrer ce danger qui nous pousse vers l’apocalypse, une réalité qui nous guette ? Ça me fait mal de voir ces vérités s’effacer – celles du Kivu, de la Palestine, de la paix en Europe. Décrire ce mal, c’est peut-être encore éviter le pire, avant que la Bête repue ne triomphe. Je rêve, naïvement peut-être, de voir ces vérités renaître pour un peu de bonheur. Ton regard m’éclaire, Mustik. Ce silence, il te pèse un peu ?