@chapoutier
En vous lisant,Trump s’est fait balader, il a enclenché un processus sur la base des positions sur le terrain, déjà considéré par ses [ex]alliés comme une trahison en faveur de la Russie.

En regardant la chronologie précise, ce qui avait fait capoter la conclusion des négos en début avril 2022 c’est le drame de Boutcha, qu’il ait été ou non instrumentalisé, car dès le 5 avril à l’ONU (en visio), Zelinsky a parlé de crime de guerre et demandé que la Russie soit privée de son droit de véto, la confiance était rompue. Les pays occidentaux ont alors assuré l’Ukraine leur appui renforcé, d’abord Ursula le 8, puis Johnson le 9 (le négociateur ukrainien étant juste de retour alors).

Quoiqu’il en soit, si l’objectif est Odessa, etc., il n’y a donc pas de volonté de paix, et la guerre va se poursuivre. Au rythme actuel il faudra des années -que de morts et de destructions à la clé !- et les USA se sentant dupés vont revenir dans la coalition.
J’interprète plutôt ce scénario comme une pression des ultras côté russe (l’art de l’intimidation).
Pour l’instant il n’y a pas de vainqueur par KO mais une victoire aux points sur les positions de terrain, ’’prends ce que tu as’’ semble l’aboutissement logique.

Sur la question des ’’chouineurs’’, Zelensky excelle dans le rôle, ainsi après la proposition de négo à Istanbul par Poutine, Zelensky se permet de le convoquer sur place en posant des conditions, comme s’il était en position de force, et Macron et consorts d’appuyer par un 17è plan de sanction à contretemps. Ils ne s’y prendraient pas autrement pour avorter le processus.