Commentaire de Giuseppe di Bella di Santa Sofia
sur L'architecte du diable : l'ascension fulgurante, la chute et la rédemption ambiguë d'Albert Speer
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Bonjour @juluch et merci pour votre intervention.
Albert Speer était considéré comme le « bon nazi repenti ». C’est pour cette raison qu’il a échappé à la pendaison lors du procès de Nuremberg et, qu’après sa libération, il a multiplié les interviews et que sa popularité était immense, malgré son passé de haut dignitaire nazi. Ses mémoires ont été un véritable succès mais il n’a pas perçu un seul centime de ses droits d’auteur : il avait décidé de les reverser totalement à des organisations juives. A mon avis, il s’agissait d’une décision pragmatique et pas du tout sincère.
Il minimisait toujours son rôle, très important, auprès du Führer qui, pourtant, en avait fait son confident et son ami. Quant il a trahi Hitler il savait très bien que la guerre était perdue et il a donc trouvé un moyen pour échapper à la justice des Alliés.