Commentaire de Mervis Nocteau
sur Pour ou contre la Charte éthique des Druides ???
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ADDENDUM
Je tombe, en réaction à mon article, là-dessus.
Mes commentaires y sont en cours de validation, mais voici un copier-coller qui contribue à cet article :
> Merci pour votre étude relative, M. Le Bihan. Je suis heureux de ne pas laisser indifférent. Contrairement à ma narquoiserie contre les « contre », vous avez pesé le pour et le contre. Vous avez bien fait, dans votre genre. Et vous avez eu la cordialité, de placer autant de points positifs que négatifs, bien que les négatifs soient faibles devant les positifs, quand on considère mes commentaires précédents. En fait, la standardisation existe déjà (roue de l’année !), l’hypocrisie aussi (à tous les niveaux, surtout contre cette Charte éthique - pas de votre part, mais de celle qui l’ont combattue d’emblée), quant aux conflits avec les fonctionnements internes des différents groupes existant, je ne pense pas que la Charte éthique procède d’un principe de subsidiarité de type eurocratique. Il s’agit seulement d’une forme faible de symposium. D’ailleurs, aucune organisation n’a jamais été prémunie d’un esclandre, même bardée de principes et définitions. Pour autant, ces principes et définitions permettent au tout-public de se situer.
Pour ma part, j’ai trois remarques (constructives) à formuler devant cette Charte éthique :
- mentionner des fonctions aussi spécialisées que celles de chirurgiens, aujourd’hui, est ridicule sans diplôme (mais c’est marginal, eu égard à l’intérêt de la Charte) ;
- compte tenu du culturalisme et du raci-AL-isme qui domine certains groupes, serait-ce en mode guénonien, je présume que d’aucuns sont réticents à signer une Charte éthique qui mentionne la lutte contre le racisme, connaissant les dérives actuelles de l’antiracisme, singulièrement devenu raci-AL-iste aussi, à perdre son universalisme de principe. Mais même l’universalisme, peut être perçu de manière critique par certains groupes. Pour autant, la définition exacte de racisme, c’est le postulat d’une hiérarchisation inter-raciale, pouvant justifier des dominations, or je ne vois pas en quoi cela dérangerait un groupe ethnodifférentialiste, que de lutter contre le racisme, une fois que les clarifications sont faites.
- enfin, compte tenu des dérives de l’antisexisme, de même, d’aucuns rechigneront à signer une Charte éthique luttant contre le sexisme. Ne nous mentons pas : les milieux sont criblés de personnes antimodernes, pour des motifs plus ou moins légitimes, mais dont nous savons tous qu’ils ont tendance à prendre le pas sur le sang-froid aussi. Or, bien que ce concept soit anachronique et que Markale l’utilisa à tort en conséquence, on ne peut pas dire que le celtisme soit antiféministe, du tout, au contraire. Au contraire, la parité y est forte, même pour des biodifférentialistes absolus (qui ne toléreraient pas même l’idée de syzygie, d’anima, d’animus, que sais-je encore).
Ceci clarifié, je ne vois pas où est le problème avec la Charte éthique, en dehors de personnes dans le milieu qui ne veulent pas se baffrer, ou bien qui effectivement font des réactances caractérielles devant l’apposition d’une signature, pourtant honorifique. Or l’honneur était une ancienne valeur.
Les Druides, quel que soit leur degré d’ancienneté préhistorique, nous sont d’abord protohistoriquement connus chez les Celtes. Il va donc de soi que la religion des Celtes en est le dernier témoignage historique. Ce n’est donc enfin pas un problème, non plus.
> Il y a de plus en plus de charlatanismes, mercantiles ou sectaires, qui gâchent la notion de « druide ». Il n’y a pas que Roger Surin (le meilleur article est mentionné sur Marianne.net à son sujet) mais un autre, dans Libération, qui se voulait druide à cannibaliser ses adeptes, au sens propre (« petit bouillon »). Ce qui donc est ubuesque, c’est de se sentir en d
de se sentir en danger pour si peu qu’une charte adressée au public, sachant qu’une autre avait déjà été signée en interne entre quelques groupes, en 2012, à Aubazine. La Charte éthique de 2024 est une nécessité publique.
> Il ne faut pas confondre travail intérieur et relations publiques. On a l’air naïf, d’ignorer que tous les ordres spirituels et religieux ont des règles internes, y compris dans le druidisme. C’est inévitable et nécessaire. J’aime bien l’image du maçon taillant sa pierre, mais s’il se trouve mille imitateurs pour le plagier en lui donnant une réputation affreuse, soit ce maçon se responsabilise pour son honneur, soit il se laisse amalgamer publiquement, or nous savons à quel point le tribunal public contemporain est radical… ne serait-ce qu’envers cet Charte éthique, quand on lit des commentaires aussi sommaires que le premier ici [Ubuesque !] sur le site mentionné.